Moulin de Daudet

De son vrai nom le Moulin Ribet appelé aussi le Moulin Saint-Pierre, il est construit en 1814 et broie du blé pendant un siècle puisqu’il arrête de fonctionner en 1915. Durant la Grande Guerre, les hommes et le blé sont réquisitionnés, ce qui signe définitivement l’arrêt de notre dernier moulin. En 1935, la Société des Amis des moulins d’Alphonse Daudet décide de le remettre en état et y installe un musée consacré à l’auteur des "Lettres de mon moulin". La collection Daudet est aujourd’hui conservée au château de Montauba ...

De son vrai nom le Moulin Ribet appelé aussi le Moulin Saint-Pierre, il est construit en 1814 et broie du blé pendant un siècle puisqu’il arrête de fonctionner en 1915. Durant la Grande Guerre, les hommes et le blé sont réquisitionnés, ce qui signe définitivement l ...

Autel de la Patrie

Inscrit au titre des Monuments Historiques et quasi unique exemple en son genre, l’autel de la patrie, simple bloc taillé et creusé, passe pourtant inaperçu dans le riche ensemble patrimonial fontvieillois. Edifié le 8 juin 1794 au cours d’une cérémonie républicaine, l’autel symbolise l’allégeance des habitants à leur patrie ainsi que l’émergence d’un nouveau culte, celui de l’Être Suprême décrété par Robespierre. Dans les années 1930, Jules Auvergne, historien fontvieillois, décrit ce monument : « Ce bloc fut surm ...

Inscrit au titre des Monuments Historiques et quasi unique exemple en son genre, l’autel de la patrie, simple bloc taillé et creusé, passe pourtant inaperçu dans le riche ensemble patrimonial fontvieillois. Edifié le 8 juin 1794 au cours d’une cérémonie républicai ...

Moulin Tissot-Avon

Le moulin Tissot-Avon est le moulin le plus proche du château de Montauban, lieu de villégiature d’Alphonse Daudet. Il est construit au début du XIXe siècle et fonctionne jusqu’en 1905. En 1866, dans une de ses correspondances avec Timoléon Ambroy, Daudet écrit « Ce serait le cas, vraiment, d’acheter le moulin du père Tissot ; je lui en parlerai quand j’irai làbas. L’honneur m’oblige à avoir un moulin.». Malgré ce désir, plus proche du fantasme que de la réalité, Alphonse Daudet ne fut jamais propriétaire d’un moulin à ...

Le moulin Tissot-Avon est le moulin le plus proche du château de Montauban, lieu de villégiature d’Alphonse Daudet. Il est construit au début du XIXe siècle et fonctionne jusqu’en 1905. En 1866, dans une de ses correspondances avec Timoléon Ambroy, Daudet écrit « ...

Château de Montauban

Cette superbe bâtisse, composée d'une façade monumentale du XIXe siècle accolée à un mas du XVIIIe siècle, était la demeure de la famille Ambroy qui accueillit Alphonse Daudet lors de ses séjours en Provence. Daudet y fît des passages réguliers avec son épouse Julia à partir de 1863, sur invitation de ses cousins et fut le décor de bon nombre de ses romans. « Braves gens, maison bénie !... Que de fois, l'hiver, je suis venu là me reprendre à la nature, me guérir de Paris et de ses fièvres, aux saines émanations de nos petites co ...

Cette superbe bâtisse, composée d'une façade monumentale du XIXe siècle accolée à un mas du XVIIIe siècle, était la demeure de la famille Ambroy qui accueillit Alphonse Daudet lors de ses séjours en Provence. Daudet y fît des passages réguliers avec son épouse Ju ...

Parc de Montauban

Le domaine de Montauban, composé de pâtures, de labours et de bois est dirigé par Mme Ambroy : « La mère, bourgeoise de campagne, très âgée mais droite encore sous ses bonnets de veuve qu'elle n'avait jamais quittés, menant seule ce domaine considérable d'oliviers, de blés, de vignes, de mûriers.» Les pins sont chez Daudet un élément essentiel du paysage de Montauban : il écrit à Mistral en 1886 « Peux-tu jeudi prochain venir embrasser ton vieil ami ? Je t’attendrai sous les pins de Montauban-Fontvieille où vire mon moulin… ...

Le domaine de Montauban, composé de pâtures, de labours et de bois est dirigé par Mme Ambroy : « La mère, bourgeoise de campagne, très âgée mais droite encore sous ses bonnets de veuve qu'elle n'avait jamais quittés, menant seule ce domaine considérable d'oliviers, ...

Maison d'Audiberte

Catherine Audibert, dite Audiberte était domestique pour la famille Ambroy. Elle est restée à leur côté pendant plus de 30 ans. Grande cuisinière, elle préparait les repas pour Montauban sous l’oeil intransigeant de Timoléon. Léon Daudet la présente en ces termes : « Audiberte était le nom de la cuisinière, et Timoléon, du matin au soir, la harcelait de recommandations : « Dibert !… avez-vous bien pensé au moins à faire égoutter les feuilles d’épinards ? Les dernières étaient aqueuses… Diberte ! … tâchez d’avoir u ...

Catherine Audibert, dite Audiberte était domestique pour la famille Ambroy. Elle est restée à leur côté pendant plus de 30 ans. Grande cuisinière, elle préparait les repas pour Montauban sous l’oeil intransigeant de Timoléon. Léon Daudet la présente en ces terme ...

Anciennes écoles

L’année 1843 marque la fondation de la nouvelle école communale et l’ouverture d’une classe de filles. D’abord placé sous l’autorité religieuse et peu pratiqué dans les petits villages, l’enseignement se généralise peu à peu. Avec la loi Jules Ferry de 1881, l’école devient obligatoire, laïque et gratuite, à la fois pour les garçons et pour les filles. On y apprend à lire, écrire, compter et à réaliser des travaux à l’aiguille pour les jeunes filles. En 1888, Fontvieille compte 150 écoliers répartis dans les troi ...

L’année 1843 marque la fondation de la nouvelle école communale et l’ouverture d’une classe de filles. D’abord placé sous l’autorité religieuse et peu pratiqué dans les petits villages, l’enseignement se généralise peu à peu. Avec la loi Jules Ferry de 1 ...

Place de l'église

La donation d’un terrain par l’abbé de Montmajour permet la construction de l’église Saint-Pierre-es-Liens dès 1695. Sa façade est remaniée en 1767 et la tour de l’horloge est construite en 1866, ce qui explique les styles différents des deux clochers. L’église possède un maître-autel, en marbre, daté de 1874. Au centre de la place se dresse une statue de Marianne, érigée en 1889, à l’occasion du centenaire de la Révolution Française. Elle rappelle le fort attachement des Fontvieillois aux symboles de la République, de ...

La donation d’un terrain par l’abbé de Montmajour permet la construction de l’église Saint-Pierre-es-Liens dès 1695. Sa façade est remaniée en 1767 et la tour de l’horloge est construite en 1866, ce qui explique les styles différents des deux clochers. L’égl ...

Maison Mitifiot

A partir de 1851, Jean-Pierre Mitifiot dit Pistolet est nommé garde champêtre de Fontvieille. Il participe, avec le berger du mas, le cocher Dominique ou lou Roudéirou (le Rôdeur) aux veillées auxquelles Daudet assiste dans la cuisine de Montauban. « Le garde Mitifio dit Pistolet, aux yeux farceurs, à la barbiche blanche, amusait la veillée d'un tas de contes, de légendes, que ravivait chaque fois sa pointe railleuse et gamine, bien provençale. Quelquefois, au milieu des rires soulevés par une histoire de Pistolet, le berger disait très ...

A partir de 1851, Jean-Pierre Mitifiot dit Pistolet est nommé garde champêtre de Fontvieille. Il participe, avec le berger du mas, le cocher Dominique ou lou Roudéirou (le Rôdeur) aux veillées auxquelles Daudet assiste dans la cuisine de Montauban. « Le garde Mitifio d ...

Rue du lion et sculpture

Observez ici ce magnifique arêtier en bois sculpté en forme zoomorphe (lion ?) sur un motif de feuille d’acanthe. Cette sculpture décorative fait référence à l’architecture médiévale et à celle des gargouilles. Il est noté qu’à Arles, ces ornementations de toiture, datées des XVIe et XVIIe siècle, sont abandonnés au XVIIIe. Une datation similaire peut être supposée à Fontvieille. La subtilité du décor évolue sans doute proportionnellement aux moyens financiers alloués par le commanditaire. Les initiales «I R» gravée ...

Observez ici ce magnifique arêtier en bois sculpté en forme zoomorphe (lion ?) sur un motif de feuille d’acanthe. Cette sculpture décorative fait référence à l’architecture médiévale et à celle des gargouilles. Il est noté qu’à Arles, ces ornementations de ...

Corniche des blocs et vue sur le village

Notez ce panorama : on comprend bien comment la présence des carriers à donné à Fontvieille sa configuration si particulière : la grand Rue, aujourd’hui coeur du village fut creusée dans la pierre du XVe au XVIIIe siècle. La corniche en constitue la limite nord. Sur la corniche, le local du moulin Favier, aujourd’hui réhabilité en logement, abritait l’un des 8 moulins à huile du village et l’un des plus anciens. D’ici, Daudet pouvait avoir une vue large de Fontvieille et de ses habitants. Il est sans cesse à la recherche d'hi ...

Notez ce panorama : on comprend bien comment la présence des carriers à donné à Fontvieille sa configuration si particulière : la grand Rue, aujourd’hui coeur du village fut creusée dans la pierre du XVe au XVIIIe siècle. La corniche en constitue la limite nord. Sur ...

Planet

La place du Planet garde la trace des carrières de pierre qui ont façonné le coeur du village de Fontvieille au cours des XVIIe et XVIIIe siècle. Après leur abandon, les galeries souterraines sont réinvesties par des habitations, créant les maisons troglodytiques que l’on observe aujourd’hui. Au XIXe siècle, quelques petites carrières subsistent en centre ville mais l’extraction se concentre principalement sur les abords du village. Alphonse Daudet ne mentionne presque jamais cette activité, pourtant dominante dans le paysage éc ...

La place du Planet garde la trace des carrières de pierre qui ont façonné le coeur du village de Fontvieille au cours des XVIIe et XVIIIe siècle. Après leur abandon, les galeries souterraines sont réinvesties par des habitations, créant les maisons troglodytiques que ...

Grand Rue et ses commerces

La Grand Rue est façonnée dès le XVIIe siècle comme voie d’évacuation des pierres extraites du centre ville. Lors de l’abandon des carrières du Planet, la rue se pare petit à petit d’habitations et de boutiques. Aux XIXe et XXe siècle, la Grand Rue est la principale rue commerçante de Fontvieille. Le village compte de nombreux artisans comme un bourrelier, quatre charrons, un ferblantier, quatre maréchaux-ferrants, six repasseuses, deux patachiers (conducteurs de voitures publiques) et quatre voituriers. Les boutiques hébergent b ...

La Grand Rue est façonnée dès le XVIIe siècle comme voie d’évacuation des pierres extraites du centre ville. Lors de l’abandon des carrières du Planet, la rue se pare petit à petit d’habitations et de boutiques. Aux XIXe et XXe siècle, la Grand Rue est la princ ...

Point de transition vers l'extension ou le choix du retour au point de départ

A partir de ce point, deux itinéraires s’offrent à vous. 1. Vous pouvez continuer le circuit jusqu’au lavoir situé à l’ouest du village avant de revenir à l’endroit ou vous vous trouvez actuellement. Prévoyez environ 40 min pour découvrir l’hôtel Marion et la diligence de Beaucaire, les jardins du XIXe siècle, la tour des abbés médiévale ou encore la vieille-font. 2. Vous pouvez également terminer le parcours en vous rendant directement aux halles, dernier point du circuit « Fontvieille au temps de Daudet ».

A partir de ce point, deux itinéraires s’offrent à vous. 1. Vous pouvez continuer le circuit jusqu’au lavoir situé à l’ouest du village avant de revenir à l’endroit ou vous vous trouvez actuellement. Prévoyez environ 40 min pour découvrir l’hôtel Marion ...

Hôtel Marion

Du temps de Daudet, l’hôtel Marion est une auberge et un relais de poste mais sert également d’arrêt de diligence. Ce lieu n’est pas sans rappeler le récit de La diligence de Beaucaire, publié en 1868 dans le Journal Le Figaro avant d’intégrer les Lettres de mon moulin l’année suivante. La nouvelle raconte l’histoire du narrateur, parisien et observateur d’une discussion cocasse entre Beaucairois lors d’un trajet en diligence. « J’avais pris la diligence de Beaucaire, une bonne vieille patache qui n’a pas grand chemin à ...

Du temps de Daudet, l’hôtel Marion est une auberge et un relais de poste mais sert également d’arrêt de diligence. Ce lieu n’est pas sans rappeler le récit de La diligence de Beaucaire, publié en 1868 dans le Journal Le Figaro avant d’intégrer les Lettres de mo ...

Petits mas, jardins et champs

Le village de Fontvieille est entouré de fermes et de petits jardins permettant de cultiver la vigne, l’olivier et les céréales et de développer les espaces de pâturages. Quelques agriculteurs pratiquent aussi l’élevage du ver à soie. Cette activité est cependant peu répandue et des difficultés à diversifier les types de production perdurent. En effet, la terre est peu fertile et encore non irriguée. Même l’activité de fourrage et de céréales souffre de la sécheresse. La concurrence des ouvriers carriers, bien rémunérés, ...

Le village de Fontvieille est entouré de fermes et de petits jardins permettant de cultiver la vigne, l’olivier et les céréales et de développer les espaces de pâturages. Quelques agriculteurs pratiquent aussi l’élevage du ver à soie. Cette activité est cependant ...

Tour des Abbés

Au Moyen Âge, la tour des abbés est la demeure de Pierre de Canilhac, abbé de Montmajour. Ses armoiries, visibles sur une des voûtes de la tour sont à l’origine du blason actuel de Fontvieille. Construite autour du XIVe siècle, elle est décisive dans le développement du premier bourg qui s’étend ensuite vers le centre historique que l’on connaît aujourd’hui. Au XVe siècle, un château est accolé à la tour : il va rapidement devenir la résidence du receveur général, administrant les revenus du monastère et exerçant la justic ...

Au Moyen Âge, la tour des abbés est la demeure de Pierre de Canilhac, abbé de Montmajour. Ses armoiries, visibles sur une des voûtes de la tour sont à l’origine du blason actuel de Fontvieille. Construite autour du XIVe siècle, elle est décisive dans le développeme ...

Vieille Font

Une "Font" en Provençal désigne une fontaine. Cette construction, située à l’ouest du centre historique, protège la résurgence d’une source qui a vraisemblablement servi de point d’ancrage à l’implantation du premier bourg de Fontvieille. Son importance est telle qu’elle donna son nom à Fontvieille.

Une "Font" en Provençal désigne une fontaine. Cette construction, située à l’ouest du centre historique, protège la résurgence d’une source qui a vraisemblablement servi de point d’ancrage à l’implantation du premier bourg de Fontvieille. Son importance est te ...

Lavoir et puits

La construction du lavoir est directement liée au développement des carrières de Fontvieille durant le XIXe siècle. Au cours de cette période, l’exploitation des carrières connaît son apogée, entraînant un accroissement démographique important. Pour répondre aux besoins de sa population grandissante, Fontvieille fait construite ce grand lavoir ainsi qu’une halle couverte dans le village. Sa situation géographique par rapport au reste des habitations est justifiée par la proximité de sources importantes. Il se trouve d’ailleurs ...

La construction du lavoir est directement liée au développement des carrières de Fontvieille durant le XIXe siècle. Au cours de cette période, l’exploitation des carrières connaît son apogée, entraînant un accroissement démographique important. Pour répondre aux ...

Les halles et champ de foire

Le centre du village a été largement modifié depuis le XIXe siècle. En effet, les constructions étaient presque inexistantes au profit de prés et de champs, mais aussi du premier cimetière, du XVIIe siècle, déplacé en 1852. La construction des halles en 1880, l’aménagement du pont neuf en 1922 et 1924 puis le bureau de poste en 1931, en font le centre du village. Peut-être est-ce sous les halles ou sur le champ de foire qu’Alphonse et Julia Daudet se sont mêlés aux Fontvieillois en 1867 : « Hier, en l'honneur du mardi Gras, c'à ...

Le centre du village a été largement modifié depuis le XIXe siècle. En effet, les constructions étaient presque inexistantes au profit de prés et de champs, mais aussi du premier cimetière, du XVIIe siècle, déplacé en 1852. La construction des halles en 1880, l’a ...